UNE PARTIE DU NORD-KIVU ANNEXEE AU RWANDA DEPUIS CE SAMEDI 21 FEVRIER
KINSHASA (GLRJ NEWS) Nous voulons signaler à nos compatriotes Congolais que depuis ce samedi 21 février 2014 une partie du Congo venait d’être annexée au Rwanda. Ce n’est pas une blague cette histoire. Il s’agit ici d’une borne géodésique qui venait d’être reconstruite sur la colline de Bushwaga, à plus de 10 kilomètres au Nord-Est de Goma, dans le territoire de Nyiragongo dans le Nord-Kivu. Selon un rapportage de Radio Okapi, cette nouvelle borne délimite désormais, les frontières entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.
Radio Okapi nous signale qu’il y a eu une commission mixte RDC-Rwanda qui a fait ce travail. On veut construire des bornes frontières entre les deux pays, et que la borne qui venait d’être construite ce weekend servira « d’appui pour déterminer les endroits où devraient être construites d’autres bornes frontières entre les deux pays ».
https://kongoadvocate.wordpress.com/2015/02/23/une-partie-du-nord-kivu-annexee-au-rwanda-depuis-ce-samedi-21-fevrier/
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RDC-Rwanda : la nouvelle frontière en gestation(Le Phare Online 24/02/15)Après cinq ape de travaux, les experts congolais et rwandais se Sont finalement mis d’accord sur la délimitation de la frontière commune séparant la RDC et le Rwanda. Et comme signal fort de leur « compromis », ils ont fait ériger le samedi 21 février 2015 au village Bushawaga, situé à 10 km de Goma, dans le territoire de Nyiragongo, une « borne géodésique ». Il est question de réinstaller, à partir de cette borne de références au moins 17 bornes sur les 22 détruites par on ne sait qui et pour des raisons inavouées, selon le constat fait en 2009. On rappelle que le Rwanda n’a cessé de réclamer, depuis l’arrivée au pouvoir de Paul Kagame en 1994 et l’affaiblissement militaire de la RDC, la révision de la frontière commune. A Kigali, on parlait même de la nécessité d’organiser une Conférence de Berlin Il, afin de réexaminer les frontières de 1885. Dans le souci de mettre un terme aux incidents frontaliers récurrents entre les armées congolaise et rwandaise, les Nations Unies et l’Union Africaine avaient recommandé la mise sur pied d’une commission mixte, chargée de revisiter le tracé de cette frontière. A en croire lesdits experts, la frontière entre le Rwanda et la RDC, héritée de la colonisation belge depuis 1911, ne serait pas modifiée. Ils affirment que la pose de nouvelles bornes devrait obéir aux données recueillies sur le terrain, à celles des archives datant de 1911, des cartes géographiques ainsi qu’à celles de GPS. Pourquoi maintenant? Même si les officiels congolais soutiennent que l’opération ne comporterait aucun risque pour la partie congolaise, elle ne soulève pas moins des interrogations. La première concerne le moment choisi pour passer aux actes, à savoir les vacances parlementaires. Pourquoi n’avoir jamais porté un tel dossier au niveau des deux chambres du Parlement, afin que sénateurs et députés en débattent et fixent la nation sur l’opportunité ou non’ de poser de nouvelles bornes pour séparer la RDC du Rwanda. Depuis 2009, c’est le même scénario. C’est presque toujours pendant les vacances parlementaires que les experts des deux pays s’activent pour faire avancer les travaux relatifs au tracé de la frontière commune. Qu’est-ce qui fait qu’une question aussi sensible ne donne toujours pas lieu à un débat national, comme cela se passe dans des Etats où les gouvernants tiennent compte de l’opinion publique avant de décider des matières qui touchent à la souveraineté nationale? La seconde question est de savoir pourquoi l’on s’est précipité à planter une nouvelle borne au Nord-Est de la ville de Goma, alors que la fièvre pré-électorale provoquée par la publication, par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) du calendrier électoral global bat son plein aux quatre coins du pays et chez nos compatriotes de la diaspora. Fort préoccupée par les contraintes financières et pesanteurs politiques de nature à provoquer le glissement effectif du processus électoral, la communauté nationale risque de rie pas prêter suffisamment attention à ce qui se passe dans la partie Est du pays. Le modus operandi choisi par les experts rwandais et congolais ne serait-il pas de mettre les populations congolaises devant le fait accompli? Et si l’on se trompait de tracé? Dans le dossier de la délimitation de la frontière congolo-rwandaise, l’on ne comprend pas pourquoi tout se passe au niveau d’un petit carré d’initiés. S’il n’y a rien à cacher à la multitude, le devoir de transparence aurait dû inciter les décideurs congolais à recueillir les avis et considérations du plus grand nombre, ‘afin que l’option finale à lever ne s’apparente pas à la remise en cause de ce qui avait été décidé par les puissances occidentales à Berlin, en 1885. A présent que l’opération de pose de nouvelles bornes est lancée, qu’arriverait-il s’il s’avérait, dans on avenir proche ou lointain, que les fameux « experts » se seraient trompés? – See more at: http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-rwanda-la-nouvelle-frontiere-en-gestation#sthash.1DGmIjLI.dpuf
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