Le Comité laïc de Coordination va-t-il reprendre le chemin de la rue ?

C’est en tout cas ce que laisse entendre l’association pro-catholique. Dans un communiqué publié dimanche, le CLC rappelle toutes les parties prenantes au processus électoral à assainir le climat politique avant le 30 avril 2018.

Au-delà de cette échéance, le CLC avait promis de reprendre ses manifestations, « au cas où les acteurs politiques n’arrivaient pas à s’entendre».

Par ailleurs, le CLC réitère son interpellation à toutes les parties prenantes à s’« organiser pour aboutir avant le 30 avril 2018 à l’assainissement de l’environnement préélectoral pour garantir l’égalité des chances à tous les candidats potentiels dans les compétitions électorales à venir. Il y a de l’intérêt pour tous », indique le texte.

S’agissant du gouvernement, le comité laïc de Coordination souligne la « non libération des prisonniers politiques » et le refus de mettre un terme aux poursuites judiciares mentionnées dans l’Accord de la Saint Sylvestre. En effet, les deux prisonniers politiques emblematiques Eugène Diomi Ndongala et Jean Claude Muyambo sont toujours privés de liberté, à cause de poursuites politiquement motivées contre ces deux leaders de l’opposition politique congolaise.

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Extrait du Communiqué du CLC du 08/04/2018

Dans une correspondance adressée au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le CLC avait annoncé la suspension de ses marches de protestation jusqu’au 30 avril, « afin de permettre aux parties prenantes du processus électoral de trouver un terrain d’entente ».

CAS INFO AVEC DEMOCRATIE CHRETIENNE