Aller au contenu principal

A TRAVERS SON DESIR TENACE DE NEGOCIER AVEC L’OPPOSITION POLITIQUE RADICALE EXTRAPARLEMENTAIRE, KABILA EN TRAIN D’ACTIONNER LE MECANISME DE LA LEGITIMATION DU POUVOIR TEL QU’EXIGE PAR DIOMI NDONGALA

INTRPRETE TITRE 290515

A TRAVERS SON DESIR TENACE DE NEGOCIER AVEC L’OPPOSITION POLITIQUE RADICALE EXTRAPRALEMENTAIRE, KABILA EN TRAIN D’ACTIONNER LE MECANISME DE LA LEGITIMATION DE SON POUVOIR EN RDC TEL QUE LE LUI AVAIT EXIGE EN 2012 EUGENE DIOMI NDONGALA QU’IL AVAIT FAIT ARRETE SUR BASE DE FAUSSES ACCUSATIONS.

Des diplomates des ambassades d’Angola, des Pays Bas, de Grande Bretagne, d’Allemagne, de Suisse, d’Espagne du Portugal et même les prélats de la Nonciature apostolique, dans la commune de la Gombe, n’en reviennent pas de voir le président Joseph Kabila en train de réaliser aujourd’hui ce dont le député national et président de la Démocratie Chrétienne (DC), Eugène Diomi Ndongala, lui avait demandé de faire pour légitimer son pouvoir mal acquis après les élections de novembre 2011 mais pour lequel il avait haï ce dernier en les faisant mettre aux arrêts sur base d’accusations montées de toute pièce par ses services de sécurité pour trouver raison de son inculpation judiciaire pour des faits qu’il n’avait pas commis.

Se basant sur les constatations également faites par la Fondation Carter et par la Mission d’observation électorale del’Union Européenne (MOE/UE), le député national Eugène Diomi Ndongala avait refusé de siéger à l’Assemblée Nationale aussi longtemps que le président Joseph Kabila ne décide de mettre  un terme à la politique du « fait accompli » en matière de gouvernance politique.

Dans sa proposition datée Février 2012, le Député National Eugène diomi Ndongala avait appreté un document intitulé  » Esquisse d’un Dialogue pour résoudre la crise de légitimité en RDC« , dans lequel il avait, entre autre, proposé comme facilitateur neutre le Cardinal Monsengwo Pasinya.

Or, il se trouve aujourd’hui que s’est exactement ce mécanisme que Kabila est en train de solliciter la réalisation, non auprès du groupe parlementaire de l’opposition de l’Assemblée Nationale mais plutôt auprès de l’opposition dite radicale et extraparlementaire de Kinshasa, c.a.d en dehors des institution actuellement en place.

Lors de ses prises de contact  avec les différents cadres de l’opposition politique radicale et de la société civile, en rapport avec la négociation sollicitée par le président Joseph Kabila, l’Administrateur général de l’ANR (Agence Nationale de Renseignement) M Kalev Mutond avait, à l’étape de sa rencontre avec le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, demandé à celui-ci s’il accepterait de faire office de médiateur en rapport avec le Dialogue attendu.

Celui-ci aurait répondu à son interlocuteur qu’il serait prêt à faire ce que le peuple lui demande, seulement après la libération des prisonniers politiques, et cela dans l’intérêt suprême du pays.

On doute fort que le haut prélat accepterait  vraiment de de s’assumer dans cette tache sur la demande lui faite par Joseph Kabila sans que celui-ci ne libère préalablement les opposant incarcérés dont Eugène Diomi Ndongala.

Voilà pourquoi les diplomates des Ambassades d’Angola, de Grande Bretagne, de suisse, d’Espagne, du Portugal et même les prélats de la nonciature apostolique, n’en finiraient pas de se poser la question de savoir pour quelle autre raison Joseph Kabila continue de maintenir M. Eugène Diomi Ndongala en détention carcérale  au CPRK alors qu’il est en train de réaliser maintenant ce dont pour lequel il avait haï le leader ne-kongo hier au point de l’envoyer en prison.

En effet, les vraies motivations politiques de sa détention viennent de tomber, une fois que les institutions issus des élections problématiques de novembre 2011 ne sont plus le lieux appropriés pour résoudre la crise politique qui frappe la RDC. Ne pas siégeant à l’Assemblée Nationale, Eugène Diomi Ndongala n’avait-il pas dit la même chose?

Voilà pourquoi il apparaît nécessaire de le libérer et lui permettre de participer au Dialogue, étant donné qu’il en a été le précurseur « in tempore non suspecto« , c.à.d. en février 2012.

D’ailleurs, les précédents historiques sont nombreux: on a vécu une expérience analogue de libération de prisonniers politiques en 1959 en rapport avec la Table Ronde de Belgique en circonstance de laquelle M Patrice-Emery Lumumba avait été libéré de la prison pour y aller prendre part.

La même expérience avait été vécue dans l’ ex-Zaïre à l’occasion de la Conférence Nationale Souveraine pensant laquelle des prisonniers politiques avaient été libérés par le Marechal Mobutu pour leur permettre de prendre part  à ces concertations nationales.

Normalement, il devrait être de même à présent en rapport avec la présente négociation  sollicitée par le président Kabila après de l’opposition politique dite radicale et extraparlementaire de Kinshasa, avec la libération préalable des prisonniers politiques demandée par l’ensemble de l’opposition de la RDC.

L’INTERPRETE

Aucun commentaire pour le moment

Commentaire :

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :