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Eugène Diomi Ndongala: sa condamnation de 2013 annulée par la Cour de Cassation /TEMPETE DES TROPIQUES 15.08.22

Le jugement de révision de la Cour de Cassation fait suite à celui du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies qui avait condamné l’État congolais dans cette affaire, dont la vraie nature était celle d’un complot contre cette grande figure de l’opposition, à cause de sa volonté inébranlable de défendre l’élection d’Étienne Tshisekedi wa Mulumba à la magistrature suprême, après le holdup électoral de 2011.

A la suite d’une procédure qui a duré plus de deux ans, la Cour de Cassation a reconnu l’innocence d’Eugène Diomi Ndongala, jugé en 2013, en violation de la loi sur le fonctionnement de la Cour de Cassation, par une composition de la chambre siégeant irrégulièrement et sans aucune prise en compte des droits de la défense.

La Cour de Cassation de la République démocratique du Congo a réhabilité Eugène Diomi Ndongala, après 10 ans de harcèlement politico-judiciaire subi par le prisonnier politique du régime passé, à la suite du procès en révision qui vient d’annuler sa condamnation inique de 2013.
En effet, vendredi 12 Août 2022, la Cour de Cassation de la République démocratique du Congo, siégeant en matière de révision, a acquitté définitivement le président national de la Démocratie Chrétienne (DC), Eugène Diomi Ndongala, dans l’affaire de viol imaginaire de deux fausses sœurs qui avaient fabriqué leurs identités, accompagnées dans leur forfait par un individu présenté comme leur père, alors qu’il était un imposteur.
Les preuves de ce complot et de l’association des malfaiteurs ont été déposées à l’attention des juges.

Les avocats de la défense avaient, en son temps, brandi les éléments du complot contre le président de la Démocratie Chrétienne, comme les fausses identités des individus manipulés contre lui ainsi que la fabrication pure et simple des accusations. Mais ses droits à la défense et à son juge naturel avaient été superbement bafoués.

Pour les avocats, Diomi « fut arrêté, détenu au secret, jugé et condamné injustement, sans droit d’appel, par la Cour Suprême de Justice siégeant comme Cour de Cassation, celle-ci n’ayant pas encore été mise en place». Suite à l’introduction de son action en révision, les juges de la Cour de Cassation se sont rendus compte que la Cour Suprême de Justice avait commis de «graves erreurs judiciaires en condamnant un innocent», raison pour laquelle Diomi Ndongala a été totalement acquitté et sa condamnation annulée, comme l’avait exigé le Comité des Droits de l‘Homme des Nations Unies, dans sa décision N° 2465/2014. « Il faut reconnaître qu’il avait été privé injustement de ses droits civils et politiques, qu’il recouvre totalement aujourd’hui», a indiqué Me Benjamin Massamba, un des avocats de la défense qui a ainsi déploré la tentative de mise à mort civile et politique d’un leader de l’opposition.

La grande famille de la Démocratie Chrétienne tient à exprimer sa gratitude envers les juges de la Cour de Cassation pour avoir dit le droit et rendu son honneur à un innocent. La DC manifeste également sa reconnaissance au Président de la République pour avoir centré sa vision politique sur le rétablissement de l’État de droit en RDC, et pour avoir exigé la libération de l’Hon.

Eugène Diomi Ndongala, dans le cadre de l’élargissement des prisonniers politiques emblématiques à relaxer, comme mesure phare à l’aube de son mandat en tant que Président de la République.
L’Union Interparlementaire (UIP), la VSV, l’Acaj, Amnesty International, Human Rights Watch, CFPP… ont, de même, été remerciés pour leur soutien.

Stone,

TEMPETE DES TROPIQUES, 15/08/22

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