Aller au contenu principal

TRAIN DE VIE EXTRAVAGANT DES INSTITUTIONS: UN SCANDALE MAIS AUSSI UNE ENTRAVE AU DEVELOPPEMENT

Selon des analyses concordantes des comptes publiques, les institutions de la RDC absorbent chaque année une moyenne de 65% des fonds du budget national (A ce jour, sur un budget de 16 milliards de dollars, le train de vie des institutions avale plus de 67% du budget national).

Quand on sait que ces mêmes institutions sont toujours en dépassement budgétaire à la fin de l’année, nous pouvons aisément arriver à un poids des institutions nationales sur le budget qui dépasse largement le 75%.

Si l’ on considère que – comme les chroniques malheureuses de ces derniers temps ne font que nous rappeler – la surfacturation, le retro-commissions et carrément les détournements sont devenus une monnaie courante dans la gestion des ressources étatiques, on se rendra vite compte que reste très peu pour le développement du pays. En particulier, pour les infrastructures publiques, si insuffisantes et délabrées en RDC.

Autre constat. Ceux qui gouvernent touchent plusieurs milliers de dollars par mois alors, le fonctionnaire de l’Etat le moins payé touche environ 100 USD.

Si cela pose un problème d’équité dans la distribution des richesses, une problématique très grave dans un pays, comme le notre, touché par une pauvreté endémique et un PIB parmi les plus bas au monde, j’estime que cette situation révoltante mine en réalité, les fondations elles-mêmes de notre vivre commun.

A l’imposition fiscale congolaise devrait correspondre, de la part de l’état, la fourniture des services publiques nécessaires, comme la sécurité, le transport public, la santé et les services fondamentaux offerts par les sociétés étatiques comme la SNEL et la REGIDESO. L’ enclavement des territoires de l’intérieur de la RDC, souvent producteurs de denrées alimentaires de base, empêche à notre pays d’atteindre l’autonomie alimentaire et nous oblige à importer tout ce dont nous avons besoin, avec des conséquences néfastes sur la balance des paiements et le taux de change de notre monnaie nationale par rapport au dollar. Et qui dit dévaluation monétaire dit inflation, qui érode dramatiquement le pouvoir d’achat des salariés et fonctionnaires de l’état.

Même dans la capitale, le manque de services essentiels est dramatique: routes délabrées, absence de service de ramassage des ordures, difficulté de circulation à cause de l’ insuffisance de routes vu le nombre important de véhicules, coupures intempestives du courant et de la fourniture d’eau potable, etc.

Dans ce conteste de déliquescence de la fonction de l’ état, il sied de se demander quel est l’impact que le train de vie extravagant des institutions publiques et de leurs animateurs sur le développement du pays, sans considérer l’image que donnent ses dirigeants à la population la plus démunie de ce grand pays…

Nous donnons l’image d’un pays où un groupe de apparatchiks au pouvoir imposent au reste de la population un sous-développement qui pourrait être surmonté aisément si nous reconnaissons la nécessite d’un plus grande équité redistributive des richesses de la nation congolaise.

A quoi bon multiplier le budget national par 3 ou 4 fois, si le 75% (à la reddition des comptes de la fin de l’année) de ce budget continue allègrement à alimenter l’escarcelle sans fond des animateurs des institutions, avec des d’indemnités et des privilèges toujours plus exorbitants et évalués en devise, alors que ce qui est retourné à la population en terme d’éducation et services publiques essentiels est renduit au miettes du budget national?

Cela risque de miner les fondations de notre vivre commun et il est économiquement, éthiquement et socialement inacceptable.

Il me semble inutile de pondre des programmes de développement de plus en plus ambitieux si les moyens pour les réaliser sont vampirisés par un élite trop gourmande !

D’autant plus que la

#RDCongo

s’endette, alors qu’aucune infrastructure bâtie ne justifie ce niveau si accéléré d’endettement (plus de dix milliards de dollars/US en quelques années) et naturellement, le cout de la dette qui s’en suit et qui pèse sur le budget.

A mon avis, les dépenses consacrées aux institutions (Présidence, Gouvernements central et locaux, Parlements central et locaux) sur le budget de l’ état ne devraient dépasser son 10%, surtout dans un pays sinistré comme la République Démocratique du

#Congo

.

Il est temps que cessent les extravagance égoïstes des détenteurs du pouvoir, afin de permettre l’augmentation des investissements publiques qui se refléteront sur le revenu par habitant de la RDC.

C’est cela la seule interprétation possible du slogan qui fut déjà d’ Etienne Tshisekedi :

« Le peuple d’abord ».

Eugène Diomi Ndongala,

Démocratie Chrétienne

#RDC

#RDCONGO

#DIOMI

#REPUBLIQUEDEMOCRATIQUEDUCONGO

#EQUITE

#EXTRAVAGANCE

#JUSTICESOCIALE

#ECONOMIE

#BUDGET

#TRAIN_DE_VIE_INSTITUTIONS

#DEVELOPPEMENT

#DELIQUESCENCE

Aucun commentaire pour le moment

Commentaire :