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Articles Tagués ‘insecurite’

La DC déplore la faiblesse sécuritaire à l’Est /TEMPETE DES TROPIQUES

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La DC déplore la faiblesse sécuritaire à

l’Est

Massacre de 130 Congolais à Beni:
Selon le parti cher à Eugène Diomi Ndongala, les rebelles continuent à imposer la loi de la machette sur notre propre territoire

SIEGE dc

Dans une déclaration faite hier mardi 4 novembre 2014 et signée par le porte-parole Marc Mawete, la Démocratie Chrétienne exprime toute sa solidarité aux populations du Nord-Kivu, particulièrement celles de la ville de Beni, victimes d’une stratégie de terreur basée sur des massacres odieux à répétition.

Cette formation politique chère à Eugène Diomi Ndongala condamne la faiblesse des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc), car les rebelles imposent la loi de la machette dans un Etat  » inexistant « .

 « Notre solidarité et compassion sont indissociables à notre sentiment d’indignation pour la passivité des autorités aussi bien politiques que militaires congolaises qui se montrent incapables d’assurer la sécurité des personnes ainsi que de faire face au défi macabre qui leur est adressé par des groupes organisés non encore identifiés et toujours opérationnels, au point de menacer les citoyens de la ville de Butembo, dans la province du Nord-Kivu  » , peut-on lire dans cette déclaration.

Malgré son engagement formel à moderniser l’armée et les services de sécurité, poursuit la DC, l’Etat congolais reste soumis au chantage d’une poignée d’inciviques qui prennent la République en otage.

La Démocratie Chrétienne avait déjà dénoncé la  » victoire à la Pyrrhus  » sur le M23 dont la capacité de nuisance reste intacte après un retrait stratégique en Ouganda et au Rwanda de ses troupes déjà amnistiées alors que les prisonniers politiques de l’opposition non armée continuent de croupir en prison, et leurs partis politiques.

Pour le parti cher à Eugène Diomi Ndongala, l’échec sécuritaire, économique et social de l’actuel régime aurait dû provoquer au moins un sursaut politique pour faire face aux urgences du moment.

Mais au contraire, les Congolais assistent désabusés à un abandon de la  » Res Publica  » par un exécutif aux affaires courantes depuis plus d’une année.

Cette formation politique déplore que le chef de l’Etat se soit rendu  » avec un grand retard au Nord-Kivu  » pour assister les familles des victimes de ces massacres.

Et il ne s’est limité qu’à  » consulter  » les couches sociales de la population, triées à la loupe.
Selon la DC, au lieu de convoquer l’Etat-major des Fardc et de la Police, sanctionner, réorganiser les opérations militaires musclées contre les groupes armée indexés, renforcer les troupes d’élites avec les commandos de Kindu, coordonner les opérations militaires, renforcer les renseignements, assurer le paiement des soldes des militaires au front et les primes de combat… on ne s’est limité qu’à faire appel à une armée de substitution, celle de la Monusco, alors que Kinshasa entretient une guerre de tranchées avec l’Onu après la récente expulsion du Représentant du Haut Commissaire pour les Droits de l’Homme en RDC, coupable d’avoir publié un rapport sur d’autres massacres des civils qui ont eu lieu à Kinshasa à travers l’opération Likofi

II.

Une motion signée par 20 députés britanniques pour la libération immédiate des députés JB Ewanga et Diomi Ndongala

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A travers une motion signée par 20 députés du parlement britannique en date du 29 octobre 2014, cette institution demande la libération immédiate d’Eugène Diomi Ndongala et de Jean-Bertrand Ewanga, victimes de l’intolérance en République démocratique du Congo, condamnés respectivement pour dix ans et un an de prison. Le parlement britannique saisit les autorités congolaises pour que cette demande soit appliquée en urgence.

Parmi les 20 signataires de la motion au parlement britannique, figurent les députés David Anderson, Peter Bottomley, Martin Caton, Jeremy Corbyn, Mark Durkan, Paul Flynn, Mary Glindon, Roger Godsiff, Mike Hancock, John Hemming, Kelvin Hopkins, John Leech, Alasdair McDonnell, Alan Meale, Margaret Ritchie, Bob Russell, Jim Shannon, Virendra Sharma, David Ward et Mark Williams.

LE PARLEMENT BRITANNIQUE DEMANDE LA LIBERATION IMMEDIATE DES DEPUTES BERTRAND EWANGA ET EUGENE DIOMI NDONGALA PAR UNE MOTION SIGNEE PAR 20 DEPUTES BRITANNIQUES/SITE DU PARLEMENT UK

Par Stone

 

http://latempete.info/la-dc-deplore-la-faiblesse-securitaire-a-lest/