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RDCONGO HOLD-UP

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Malheureusement, les derniers mois du premier mandat de Félix Tshisekedi et les premiers mois du second, ne donnent aucun signe de rupture en ce qui concerne la lutte contre la corruption :

la crise économique et sociale, l’ insécurité, les extravagances du train de vie des animateurs des institutions – au point qu’on ne sait plus évaluer combien gagne par mois un député national, cela variant selon la source – plombent la situation générale du pays.

La corruption et l’impunité explosent, n’épargnant aucun secteur, car tout celui qui a une parcelle de pouvoir l’utilise pour détourner sans scrupule les deniers publics et comme l’avait confirmé le Chef de l’Etat lui-même, les retro commissions en millions de dollars étant devenues monnaie courante. Sans parler de l’insécurité qui explose, tuant, déplaçant et affamant dans l’Est mais aussi à l’Ouest de la RDCongo:

Goma, Beni encerclés par le M23 et le ADF deviennent jour après  jour des charniers à ciel ouvert (massacres de Mugunga, Ituri, Beni) alors que la criminalité s’accentue à l’Ouest, avec le phénomène nouveau des enlèvements, par exemple, sans oublier l’instabilité dans des parties du grand Bandundu et de l’espace de la grande province orientale.

7.2 millions de déplacés de guerre restent abandonnés à leur triste sort, ayant une assistance de l’ état d’à peine 150 francs congolais (0.06$) par an et par déplacé !

Le Chef de l’ Etat avait fait de la lutte contre la corruption un pilier du premier mandat, mais celle-ci continue à dégrader et pervertir l’environnement politique et économique du pays, malgré la création de structures ad hoc comme l’ IGF (Inspection Générale des Finances) et l’ Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC).

Le scandale des forages et des lampadaires hyper-facturés sont un exemple flagrant de cette dérive mais pas le seul détournement bien documenté: on pourrait ajouter celui non encore élucidé, concernant la gestion des fonds du Parlement de la précédente législature, les nombreux scandales de surfacturations, les voitures de luxe offertes aux députés provinciaux… tout cela dessinant le profil d’ une classe politique gangrénée par la corruption.

Jamais le pays n’a atteint un tel niveau de déchéance.

A ne pas oublier que l’index de la corruption est une référence aussi du risque de l’investissement d’ un pays.

En plus de saigner le trésor public, la corruption et les détournements en série ont un prix additionnel en termes cout de l’investissement en RDC.

Voici des sources, tirées de la presse aussi bien nationale qu’internationale:

Eugène Diomi Ndongala