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DECLARATION POLITIQUE DC – PRESTATION DE SERMENT DE TROIS NOUVEAUX JUGES DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE DEVANT LECHEF DE L’ETAT: LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, DC, CONDAMNE L’ABSENCE DES PRESIDENTS DE DEUX CHAMBRES DU PARLEMENT ET DU PREMIER MINISTRE, ET DEMANDE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE D’EN TIRER TOUTES LES CONSEQUENCES POLITIQUES

http://democratiechretienne.org

DECLARATION POLITIQUE

La Démocratie Chrétienne, DC en sigle, tient à saluer la tenue de la cérémonie de prestation de serment, le 21 octobre 2020, de trois nouveaux juges de la Cour Constitutionnelle, M Dieudonné KALUBA DIBWA, M. KAMULETE BADIBANGA et Mme Alphonsine KALUME YASENGO. devant le Chef de l’Etat congolais, SEM. Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, dans la salle des congrès du Palais du Peuple à Kinshasa, République Démocratique du Congo.

Toute en condamnant les faux prétextes évoqués et entretenus par la plateforme politique Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien Président Joseph KABILA, la Démocratie Chrétienne,  par son Président National Eugène Diomi Ndongala, fustige l’absence injustifiable des présidents de deux chambres du Parlement en l’occurrence les honorables Jeanine MABUNDA LIOKO et Alexis Thambwe MUAMBA ainsi que du Premier Ministre Sylvestre ILUNGA ILUNKAMBA.

Ces absences prouvent que les concernés privilégient les mots d’ordre et les interets politiques partisans sur les intérêts du souverain primaire.

Cela étant,

 – la Démocratie Chrétienne dénonce la ligne politique conflictuelle du Front Commun pour le Congo;

  • la DC estime que le Président de la République est dans son droit d’exiger la démission de l’actuel Premier Ministre Sylvestre ILUNGA ILUNKAMBA , incapable de manifester sa loyauté envers l’institution de la Présidence de la République avec laquelle il est constitutionnellement obligé de collaborer.
  • Après la démission de l’actuel premier Ministre, dont la passivité est devenue légendaire et les gaffes politiques innombrables, il serait souhaitable qu’un informateur soit immédiatement désigné afin d’ évaluer l’existence d’une nouvelle majorité. Cependant, si cette démarche devait être encore entravée par le FCC, le Président de la République, en sa qualité de garant de la Nation, sera obligé de dissoudre l’Assemblée Nationale, conformément à l’article 148, al.1 de la Constitution en vigueur, afin de préserver la paix, la stabilité et le bon fonctionnement des institutions étatiques.

Vérité et Justice pour le Congo,

Fait à Kinshasa, le 23 octobre 2020

 

Pour la Démocratie Chrétienne, DC,

Le Président National,

Hon. Eugène Diomi Ndongala

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