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Articles Tagués ‘kleptocratie’

MUZITO ET KABILA ONT MULTIPLIE PAR DIX « LEUR PROPRE RICHESSE », PAS CELLE DES CONGOLAIS: HALTE A LA KLEPTOCRATIE QUI SE MOQUE DE LA PAUVRETE DES CONGOLAIS

Par une tentative maladroite de trouver, à tout prix, quelques notes positives à la désastreuse gouvernance Kabiliste, l’ancient Premier Ministre Muzito vient de déclarer à la presse que Kabila aurait multiplier par dix la richesse de la RDC…

Celui que les Kinois ont appelé le « Cresus national » pour sa capacité de multiplier ses propres richesses par dix lors de sa défaillante prestation en tant que chef de l’Executif national, avait fait  l’objet d’âpres critiques et dénonciations  au sein de sa « majorité » au point qu’un député de celle-ci avait du s’exiler – le cas du Député Gecoco – à la suite de la dénonciation documentée des innombrables propriétés  immobilières  acquises par Muzito alors qu’ il était chef du gouvernement….

D’ailleurs Muzito  a-t-il une quelconque crédibilité en matière de bonne gouvernance?

DERNIEREMENT,  LA SOCIETE TENKE FUNGURUME A DECLARE OFFICIELLEMENT DANS LE CADRE DE L INITIATIVE ITIE DE TRANSPARENCE DE L EXPLOITATION DES RESSOURCES MINIERES, AVOIR VERSE A L ETAT CONGOLAIS LE MONTANT DE 31 MILLIONS DE DOLLARS ALORS QUE LA RUBRIQUE DES TAXES DECLAREES DANS LA DERNIERE REDDITION DES COMPTES DE 2014 EN PARALLELE AVEC L’ APPROBATION DU DERNIER BUDGET A L’ ASSEMBLEE NATIONALE, FONT ETAT DE MOINS DE 5 MILLIONS DE DOLLARS PERCUS POUR TOUT LE SECTEUR MINIER.

Tenke Fungurume Mining : l’argent versé à l’Etat par TFM fait polémique au mininistère des Finances
http://7sur7.cd/new/tenke-fungurume-mining-largent-verse-a-letat-par-tfm-fait-polemique-au-min-des-finances/

LES KLEPTOMANES QUI NOUS GOUVERNENT DOIVENT  ARRETER DE JOUER AVEC LES CHIFFRES ET SE METAMORPHOSER EN PRESTIDIGIATATEURS D’UNE  CROISSANCE TOUJOURS ABSTRAITE, D’ AUTANT PLUS QUE MEME SI L’ EXPLOITATION DES RESSOURCES DE LA RDC A AUGMENTE, ELLE NE PROFITE EN RIEN AU PEUPLE CONGOLAIS, DONT LE REVENU PRO CAPITA EST PARMIS LE PLUS BAS AU MONDE AU MOMENT OU NOUS ECRIVONS CES LIGNES.

https://democratiechretienne.org/2013/10/02/rdc-le-pays-le-plus-pauvre-au-monde-selon-le-revenu-gdp-2013-394-de-moyenne-de-revenu-par-habitant-selon-le-fmi/

LIRE: LES PRESTIDIGITATIONS ECONOMIQUES DE MATATA DEMASQUEES
 https://democratiechretienne.org/2014/11/27/les-prestidigitations-economiques-de-matata-demasquees/

DES LORS, SI AUGMENTATION DE L’ EXPORTATION DE MINERAIS NON TRANSFORMES IL Y A EU, LES BENEFICIARES DE CETTE EXPLOITATION ANARCHIQUE ET EXTRAVERTIE DIGNE D’ UNE  ECONOMIE DE COMPTOIR, NE SONT AUTRES QUE   LES MULTINATIONALES ET LES APPARATCHIKS DU REGIME KABILA QUI TRANSFERENT TOUS ALLEGREMENT  – POUR NE PAS DIRE RECYCLENT SANS CONTROLE – LES FRUITS DE LEUR KLEPTOMANIE DANS LE PARADIS FISCAUX, COMME LA SUISSE,  LES ILE VIERGES OU BIEN LES ILES KAYMANNES.

ARRETEZ DE PRENDRE LES CONGOLAIS POUR DES IGNARES.

D’ AUTANT PLUS QUE  SELON LES REVELATIONS DE LA PRESSE INTERNATIONALE, IL SERAIT PLUS OPPORTUN DE DIRE QUE KABILA A MULTIPLIE SA PROPRE RICHESSE PAR DIX – DIXIT LE JOURNALISTE D’  INVESTIGATION DU JOURNAL FORBES,  M. MINITER – AINSI QUE LES EDITORIALISTES DU  JOURNAL ALLEMAND TAZ ET ENCORE PLUS RECEMMENT LA PERSONNALITE ONUSIENNE JEAN  ZIEGLER:

https://democratiechretienne.org/2014/11/18/jean-ziegler-denonce-les-dirigeants-congolais-qui-cachent-leur-argent-du-sang-en-suisse-video-article-de-jean-pierre-mbelu/

LE JOURNALISTE RICHARD MINITER DU JOURNAL FORBES CONFIRME QUE KABILA POSSEDE 15 MILLIARDS EN COMPTES OFF-SHORE/ EXCLUSIVITE CODE 243 https://democratiechretienne.org/2014/08/06/le-journaliste-richard-miniter-du-journal-forbes-confirme-que-kabila-possede-15-milliards-en-comptes-off-shore-exclusivite-code-243/

D’  AILLEURS, MUZITO APPELLE AUSSI LE « CRESUS » CONGOLAIS,  FAIT PARTIE DE CES APPARATCHIKS QUI ON BIEN PROFITE DE LEUR POSITION DE POUVOIR POUR S’ ENRICHIR AU DETRIMENT DU TRESOR PUBLIQUE.

LISEZ:

Adolphe Muzito, le Crésus congolais est un pseudo-nationaliste !

http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/10/12/2612316_adolphe-muzito-le-cresus-congolais-est-un-pseudo-nationaliste.html

Adolphe Muzito, le Crésus congolais est un pseudo-nationaliste !

Arrivée au pouvoir sans un clou dans ses poches, Adolphe Muzito, 54 ans, est aujourd’hui le Crésus congolais. Il est le   millionnaires excentrique  du dimanche que regorge aujourd’hui la République démocratique du Congo. Homme sans envergure, politicailleur du ventre depuis qu’il a été nommé le 28 novembre 2008 pour remplacer   son oncle Antoine Gizenga, vieillisant,  fatigué, amorphe et improductif  à la primature, Adolphe Muzito clame son nationalisme, comme pour se donner bonne conscience mais démenti par des actes. Qu’a-t-il fait dans l’améloiration du bien-être des Congolais ? Absolument, rien ! Si ce n’est la course vers l’enrichissement personnel.  Tenez, sa fille aux Etats-Unis fut interpellé par le FBI  pour blanchiment d’argent car elle recevait  plusieurs  virements banquaires de plus de 50 milles dollars par semaine, envoyé par son kléptocrate de père. Adolphe Muzito comme d’ailleurs Modeste Mutinga Mutuishayi un autre apparatchick du Joséphisme, a profité de sa position de Premier ministre pour s’octroyer une chaîne de Télévision RTVS à Kinshasa , sans que cela n’émeuve les Dr Kikwata qui se targuent d’être des intellos.

En moins de trois ans qu’il trône comme Premier ministre, Adolphe Muzito s’est acquis plusieurs immeubles dans la capitale. Pire le mangecrate a même le toupet d’avoir sa propre entreprise d’aviation. Au delà de plusieurs immeubles qu’il a spoliés, Adolphe Muzito ne s’est pas empêché dès  sa nomination à la primature, d’engager  plus de 250 conseillers dont les 200 de sa province d’origine le Bandundu.

Faut-il parler des ébénistes turques qu’il a fait venir à Kinshasa pour fabriquer des portes dont une seule était évaluée à 2500$ alors  la majorité de centres de santé de la capitale manquent de médicaments ?

Son action à la primature  a souvent été vivement critiquée, un club diplomatique lui a décerné en avril dernier le prix de l’homme politique de l’année, on connait tous comment  ses prix sont attribués et quel prix ?

 L’ interview d’Adolphe Muzito à l’hebdo Jeune Afrique du 29 septembre 2011 , au titre déprimant  que nous vous proposons, laisse pantois.

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Adolphe Muzito: Non, la RDC n’est pas riche….

 

La présidentielle du 28 novembre ne comportera qu’un seul tour, contre deux lors de la dernière élection. Comprenez-vous que l’opposition ait émis des doutes quant à la transparence du scrutin ?

 

Adolphe Muzito : Je ne vois pas en quoi la révision de la Constitution [adoptée mi-janvier, NDLR] prédispose à plus de contestations qu’en 2006. Il y avait eu des contestations cette année-là, dans un scrutin à deux tours. Quant au candidat qui sera élu, ce sera celui qui aura fédéré autour de lui les forces les plus représentatives de l’échiquier politique et de la nation, contrairement à ce que nous avons connu en 2006.

C’est-à-dire ?

 

En 2006, une fracture géo-ethnique s’est manifestée au premier tour. Il y avait l’Est d’un côté et l’Ouest de l’autre. C’était un clivage caricatural. Le président de la République a été élu dans le Nord, l’Est et le Sud. Il a fallu attendre le second tour pour qu’il le soit dans tout le pays. Une élection à un seul tour obligera les leaders à faire des alliances plus représentatives de la nation. Le clivage sera idéologique.

Les violences qui ont opposé, début septembre, des partisans de l’opposant Étienne Tshisekedi à des sympathisants du parti du président Kabila vous inquiètent-elles ?

 

Ce n’est pas la première fois, et cela va se régler. Un clivage entre deux groupes partisans ne peut pas compromettre la volonté du peuple.

 

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et son président, dont l’impartialité est mise en cause par l’opposition, peuvent-ils garantir une élection libre et transparente ?

 

Nous avons donné à la Ceni tous les moyens matériels et logistiques. Nous sommes soutenus par la communauté internationale, qui, jusqu’à preuve du contraire, continue de faire confiance à son président. Si l’opposition a quelque chose à dire, il y a une procédure à suivre.

À Kinshasa, certains disent qu’il y a deux gouvernements : le vôtre et, à côté, un gouvernement parallèle, composé de quelques personnes autour du chef de l’État, et qui décide de tout. Est-ce le cas ?

Non. Il n’y a qu’un seul gouvernement : celui que je dirige. Il existe des domaines, comme la défense, la sécurité, la diplomatie, qui relèvent du chef de l’État et nous nous concertons. Quant au reste, c’est le Premier ministre qui est responsable politiquement.

Avoir deux têtes de l’exécutif facilite-t-il les choses ?

 

Dans le système actuel, la vision et les décisions du président de la République sont contrebalancées par le Parlement. Il n’a pas la gestion directe des affaires gouvernementales. Sa marge de manœuvre est donc réduite, d’autant que nous avons une majorité très hétéroclite. Moi, je suis pour un régime présidentiel. Un pays qui doit se construire a besoin d’un leadership, pas autocratique mais en tout cas décisif.

Il y a un an, la RDC atteignait le point d’achèvement de l’Initiative PPTE. Pourtant, le quotidien des Congolais est toujours très difficile…

 

L’atteinte du point d’achèvement ne signifie pas la fin des problèmes sociaux, mais consacre l’annulation de la dette et du paiement des intérêts de cette dette, qui s’élevait à 14 milliards de dollars. Concrètement, nous économisons aujourd’hui 500 millions de dollars par an. Mais que représente cette somme à l’échelle d’un pays comme le nôtre ? Une goutte d’eau ! Cela ne signifie pas que l’État congolais aura des recettes en plus !

Cela ne changera donc rien ?

 

Le problème, c’est que nous n’avons pas assez d’argent pour financer les infrastructures de base, qui sont le préalable à l’investissement privé. C’est un cercle vicieux. Le fait, par exemple, qu’il n’y ait pas d’électricité, ni de routes, ni de banques dans nos provinces n’attire pas les investisseurs. Il y a bien des guichets, notamment dans le Bas-Congo et le Kasaï, mais les autres provinces n’intéressent pas les banquiers à cause du faible niveau de l’activité économique… Dans ces conditions, comment produire ou créer des emplois ?

Les Congolais sont pourtant persuadés que leur pays est très riche et que cela profite uniquement à la classe dirigeante…

 

Ce concept de richesse me déçoit. Les gens vivent dans une illusion collective, et c’est dramatique que cette réflexion soit partagée par les élites de mon pays. C’est vrai : nous avons beaucoup d’or, de diamants, de cuivre, de cobalt, etc. Mais c’est une richesse que nous n’avons jamais réussi à mettre en valeur. Le président a commencé à le faire, mais à peine a-t-il commencé que l’on veut des résultats !

Le gouvernement est donc sur la bonne voie ?

 

Il faudra du temps pour que cette première génération de Congolais qui se met à investir, avec le soutien de la communauté financière internationale, réussisse. Quand Joseph Kabila est arrivé au pouvoir, il y avait sept banques au Congo, toutes en faillite. Aujourd’hui, il y en a vingt-deux. Nous n’avons pas non plus d’épargne : à peine 2 milliards de dollars… C’est très insuffisant pour espérer développer un pays.

Le produit intérieur brut (PIB) de la RDC est lui aussi très faible…

 

Il avoisine 13 milliards de dollars par an, à peu près comme au Congo-Brazzaville. Sauf que, là-bas, ils sont 3 millions, alors que nous sommes 60 millions ! Cela leur fait un revenu moyen annuel de 4 000 dollars par habitant, quand le nôtre plafonne à 200 dollars ! Lorsque Joseph Kabila est arrivé, on en était à 90 dollars. Sur le papier, c’est un taux de croissance de 100 %, mais, dans les faits, c’est toujours peu.

L’optimisme est-il permis ?

 

Oui. Quand on se souvient des horreurs, des douleurs vécues par ce peuple… Quand on se souvient qu’il y a quatre ans c’était encore la guerre, que le pays n’avait pas de réserves de change, qu’on ne payait pas les salaires, que, dans les forums internationaux, le Congo était privé de parole à cause d’arriérés de cotisations, qu’il y a deux ans il fallait équiper une armée composite… On a hérité d’une Banque centrale en faillite, de finances exsangues… En se souvenant de tout cela, on dit : « Bravo, ce peuple est fort, courageux ! Il va relever les défis. »

Les Congolais attendent toutefois que les hommes politiques fassent plus pour améliorer leurs conditions de vie…

 

Je comprends ce peuple, mais il croit que les solutions peuvent venir comme ça. Les intellectuels pensent la même chose, parce qu’ils ont été abrutis par l’ancien régime. Nous n’avons pas appris à débattre, à savoir ce qu’est le budget de l’État, sa relation avec le niveau de vie des gens et l’activité économique. Les gens pensent qu’on peut avoir des provinces comme le Kasaï ou le Bandundu, sans ressources, sans banques, et être riche en même temps !

La classe politique d’aujourd’hui est-elle différente de celle qui existait sous Mobutu en termes de souci du bien public ?

 

C’est la même classe politique, la même élite. La différence, c’est qu’aujourd’hui le peuple peut sanctionner l’homme politique dans les urnes.

 

Certaines pratiques – corruption, passe-droits… – sont également les mêmes…

 

Le contexte matériel ne prédispose pas à un comportement plus moral. Le pays s’est paupérisé à un point tel que les gens ont développé certains comportements pour survivre. Toute la société est gangrenée. C’est dans la durée, grâce à la démocratie et à la mise en place de garde-fous, que cela peut changer. Et vu les résultats de la gouvernance sur les finances publiques, des résultats salués par nos partenaires, les perspectives sont bonnes.

Comment expliquez-vous que quelques personnalités construisent autant, à Kinshasa notamment, si le pays est si pauvre ?

 

Le pays tout entier se construit, et l’enrichissement que cela démontre n’est pas réparti de manière équitable, mais le développement de l’économie commence toujours par des îlots. Par ailleurs, on ne peut pas dire que ces bâtiments soient la seule propriété des ministres. Des dirigeants construisent grâce à des partenariats avec des promoteurs immobiliers.

On dit que, vous-même, vous vous êtes beaucoup enrichi grâce à votre position…

 

Ce sont encore des rumeurs. Je peux simplement vous dire que je ne peux pas devenir plus pauvre que je ne l’étais avant d’entrer en politique. J’avais déjà des biens immobiliers.

N’est-il pas facile de tout mettre sur le dos de l’ère Mobutu ?

 

Le régime actuel est en place depuis une décennie. Ne pouvait-il pas changer les choses ? Le pouvoir actuel n’est là que depuis quatre ans. Lorsque Joseph Kabila est arrivé, en 2001, à la mort de son père, la guerre n’était pas finie. Pendant la transition, il a été obligé de diriger avec les rebelles. Que peut-on attendre d’un tel pouvoir ? On ne peut pas évaluer l’action de Kabila pendant ces années où il n’avait pas l’exclusivité du pouvoir. C’est maintenant que le pays est en train de se construire.

La décentralisation est un échec. Comment l’expliquez-vous ?

 

Comment décentraliser un vide ? Quel est le budget de nos provinces, de nos villes, de nos territoires ?

Pourquoi alors vous être lancés dans cette aventure ?

 

C’est là toute la difficulté ! La Constitution stipule que les provinces doivent garder 40 % des recettes et rétrocéder les 60 % restants à l’État. Mais les provinces n’ont pas de recettes propres : elles n’ont rien à retenir ni à rétrocéder ! Actuellement, l’État ne fait rentrer de l’argent que grâce à trois provinces : le Katanga, Kinshasa et le Bas-Congo, et un peu dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. Et même l’apport des provinces les plus riches au budget de l’État est quasi nul. Si vous comparez le budget de Kinshasa à celui de Luanda ou à celui de Brazzaville, c’est le jour et la nuit !

Cette décentralisation est-elle une aberration ?

 

La décentralisation est une revanche sur la dictature, mais elle a été mal conçue. On pouvait bien garder le pays dans sa configuration ancienne, tout en donnant des compétences aux provinces sans trop élargir la structure administrative, qui, aujourd’hui, est très coûteuse.

Votre formation, le Parti lumumbiste unifié (Palu), s’est alliée au Parti du peuple pour le renouveau et la démocratie (PPRD) du chef de l’État. Tout se passe bien entre vous ?

 

Oui. Nous avons connu des couacs, c’est vrai, mais les institutions sont restées stables, ce qui n’est pas rien pour un gouvernement de coalition dans un régime semi-parlementaire.

Certains de vos camarades voudraient vous voir quitter la majorité…

 

On ne va pas quitter la majorité au moment où nous nous préparons à aller aux élections. Il faut chercher plutôt à constituer une autre majorité avant, pendant et après les élections. Là-dessus, la position du patriarche [Antoine Gizenga] est claire : la majorité ne doit pas présenter plusieurs candidats à la présidentielle.

Et rejoindre l’opposition ?

 

Je ne peux pas m’allier à des gens dont je ne partage pas la vision.

Quels rapports entretenez-vous avec Kabila ?

 

Ils sont très bons. C’est un camarade de gauche. Nous sommes des descendants de gens qui ont fait de la résistance. C’est aussi le chef des institutions. Je crois avoir bénéficié de son expérience, parce qu’il est à la tête du pays depuis dix ans.

Les législatives seront organisées le même jour que la présidentielle. Qu’en attend le Palu ?

 

Ce que nous souhaitons, c’est avoir au moins 200 députés. Il ne faut pas que le peuple disperse son pouvoir en le donnant à une nébuleuse. Il faut qu’il le donne à trois ou quatre formations politiques. Certaines seront dans l’opposition, d’autres dans la majorité. Mais si le pouvoir est dispersé, la gestion sera compliquée.

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APRES L’ AFFAIRE DE LA FEMME DU PREMIER MINISTRE CONGOLAIS CONTROLEE A ZAVENTEN AVEC DES MALETTES DE PLUSIEURS CENTAINES DE MILLIERS DE DOLLARS NON DECLARES , VOICI LA CONFIRMATION AU PARLEMENT D’UN CAS TYPIQUE DE MANIFESTE CORRUCTION

CONCLUSION DE LA QUESTION ORALE AVEC DEBAT ADRESSEE A SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE PAR L’HONORABLE JEAN LUCIEN BUSSA TONGBA 28/04/2010

EXTRAITS:

6. Questions relatives à la mauvaise gouvernance, à la corruption et à l’enrichissement illicite

– Je tiens le Premier Ministre pour personnellement responsable de l’institutionnalisation de la corruption comme mode de gestion et d’instrumentalisation politique des acteurs. Regardez-moi dans les yeux !

Honorables Députés, dans le cadre du contrôle parlementaire, la Commission Economique Financière de l’Assemblée nationale avait jugé nécessaire d’entendre le 1er Ministre, agissant comme Ministre du Budget d’alors, sur trois dossiers importants qui sentent l’odeur de corruption.
Il s’agit du paiement de 5.856.200 $ Us à la société SODIPRO pour une commande des filets de pêche, des fertilisants et des produits agro-alimentaires; de la lettre de garantie de paiement en faveur de la Banque congolaise relative au marché public en préfinancement conclu entre le Gouvernement congolais et les entreprises du Groupe MIKE « EGM Construct» en date du 02 juin 2007 pour un montant de 10.000.000. $ Us et de l’ordre permanent et établissement des billets à ordre concernant le paiement de la créance de la Banque congolaise sur l’Etat congolais chiffrée à la somme de 68.618.973 $ Us.
A ce sujet, Monsieur le Ministre du Budget de l’époque et actuel Premier Ministre n’a jamais daigné répondre à la lettre de l’Honorable Président de l’Assemblée nationale lui adressée en date du 09 décembre 2009 et l’invitant à se présenter devant la Commission Economique et Financière de l’Assemblée nationale en date du 11 décembre 2009 pour être entendu sur ces 3 dossiers, faisant ainsi obstruction au contrôle parlementaire.

– le manque de volonté politique pour lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite.
– Il est paradoxal de constater qu’au moment où le peuple croupit dans la misère, certains membres du Gouvernement de la République rivalisent de zèle pour s’enrichir sans cause. On nous parle de l’affairisme de certains membres du Gouvernement, et des sources
bien informées attribuent au Premier Ministre les acquisitions suivantes :
 le Cercle ELAÏS à plusieurs millions de dollars américains ;

 la construction en puissance de 40 villas à KINKOLE ;

 la création d’une société aérienne (BAN AIR) dotées de deux avions;

 la construction d’une Salle de fêtes moderne au quartier LIVULU dans la commune de LEMBA ;

 la construction par des ouvriers allemands d’un immeuble de plus de 10 étages au quartier SOCIMAT dans la commune de la Gombe,

 la construction d’un immeuble de 4 étages sur la 3ème Rue LIMETE, Quartier Industriel ;

 la Résidence GAIGA sur le Boulevard du 30 Juin ;

 Un gros bateau géré par la société SAFRICAS , et j’en passe.

Ceci me parait scandaleux ! C’est pourquoi, il serait bon que les dispositions de l’article 99 de la Constitution soient appliquées avec rigueur par la Cour Suprême de Justice.

INTERPELLATION DU DEPUTE GECOCO DU PREMIER MINISTRE MUZITO: LE JOUR DE L’ INTERPELLATION,  L’  ASSEMBLEE NATIONALE FUT ENVAHIE PAR DES KULUNA  ENVOYES POUR EMPECHER LA TENUE DE LA PLENIERE.

 

DEVOIR DE MEMOIRE…

Marc Mawete

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