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LA THEORIE SARKOZY-COHEN SUR « LE PARTAGE DU TERRITOIRE ET DES RICHESSES DE LA RDC » REVIENT A ADDIS ABEBA

Ban Ki Moom à quand un accord-cadre pour  l’exploitation commune des richesses de la Corée, Afrique du Sud, Rwanda… ?

Exploitations communes des ressources naturelles signifient quoi? Que le Rwanda peut venir exploiter les mines au Congo ainsi que l’Angola, Mozambique, Afrique du Sud, Burundi, Ouganda, Tanzanie, Zambie, Congo-Brazzaville? Si c’est comme ca, il faut saboter l’accord. Le Congo a ses lois qu’il faut respecter. . Qui veut exploiter les richesses doit être autorisé par ses lois de la République à travers le parlement et le ministre de tutelle. A travers cet accord du 24 février, la RDC sous tutelle de l’ONU et ces pays signataires.
JSK

Voici l’Accord du 24 février

Les Chefs d’Etats de l’Angola, du Burundi, du Congo/Brazzaville, du Rwanda, de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie, de l’Ouganda et de la République Démocratique du Congo, ou leurs représentants, sont attendus ce dimanche 24 février 2013 à Addis-Abeba, siège de l’Union Africaine, pour la signature de l’Accord-cadre sur la paix en territoire congolais. Trois nouveaux pays pourraient s’ajouter à la liste des signataires. Il s’agit de la RCA, le Sud-Soudan et le Mozambique. Le document devrait être co-signé par le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, et la présidente de la Commission de l’Union Africaine, Nkosazana Diamini Zuma.

«Le Phare » a pu se procurer une copie, en version anglaise, de ce texte abondamment évoqué à New York ainsi que dans plusieurs capitales africaines. On peut y lire, dans le préambule, l’état des lieux en République Démocratique du Congo aux plans politique, sécuritaire, militaire, économique et social. Globalement, les Nations Unies, architecte de ce document, notent que la paix et la stabilité règnent dans la majeure partie de notre pays. Le gouvernement congolais est crédité de la volonté de progresser, avec l’appui de ses partenaires, dans la voie des réformes économiques et de la démocratisation.

Toutefois, l’Est de la RDC continue de souffrir de conflits et violences à répétition à cause des groupes armés, nationaux comme étrangers. Parmi les conséquences des conflits armés, la communauté internationale épingle les violences sexuelles ainsi que les violations des droits de l’homme au quotidien. A ce jour, la RDC compte presque deux millions de déplacés. Dans ces conditions, les programmes de reconstruction du pays et de lutte contre la pauvreté sont continuellement perturbés.

Selon les Nations Unies et l’Union Africaine, la présente crise congolaise a permis de mieux cerner les causes des conflits armés.  Aussi, en appellent-elles à la synergie des efforts de la communauté internationale, des pays voisins ainsi que des Etats membres de la CIRGL (Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs) et de la SADC (Communauté de Développement de l’Afrique Australe) en vue de mettre un terme aux cycles des guerres et violences.

Les engagements des parties

Compte tenu de ce qui précède, il est demandé au gouvernement de la RDC :

– de poursuivre la réforme du secteur de la sécurité, avec une attention particulière pour l’armée et la police ;

– de consolider l’autorité de l’Etat particulièrement dans la partie Est du pays ;

– d’accélérer la politique de décentralisation ;

– de développer l’économie, les infrastructures et les services sociaux de base :

– de réformer les institutions, les finances, et d’élaborer un agenda de réconciliation et de démocratisation

De leur côté, les pays de la région (Grands Lacs, SADC, Afrique Centrale) devraient s’interdire de s’ingérer dans les affaires internes de leurs voisins. Ils devraient aussi refuser tout appui à toute force négative et respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de leurs voisins.

Le renforcement de la coopération régionale, dans la droite ligne de l’intégration économique régionale et l’exploitation commune des ressources naturelles est vivement recommandé, dans le strict respect des intérêts légitimes des voisins, surtout dans le domaine sécuritaire.

Les Etats de la région devraient par ailleurs s’abstenir de fournir la moindre protection aux auteurs des crimes de guerre, crimes contre l’humanité, crimes de génocide ou d’agression ou ceux se trouvant sous le coup des sanctions des Nations Unies. La coopération administrative et judiciaire régionale est encouragée.

Pour sa part, la communauté internationale s’engage à responsabiliser le Conseil de sécurité et les partenaires bilatéraux en vue de leur ferme appui à la RDC.

Le mandat de la Monusco devrait être renforcé en vue d’aider le gouvernement congolais à réussir le pari de la sécurité et de la restauration de l’autorité de l’Etat. Un envoyé spécial des Nations Unies serait désigné pour la région en vue de faire aboutir toutes les initiatives de paix.

2 Commentaires Poster un commentaire
  1. papy bazola #

    Date: Thu, 21 Feb 2013 13:24:21 +0000 To: bazopaps@live.fr

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    22 février 2013
  2. schadi #

    je n’arrive pas à comprendre le mot  » EXPLOITATION COMMUNE DES RESSOURCES ».
    quelqu’un poura m’aider à bien le comprendre si non si selon ma comprehension profane dans la matière je prefererai que la guerre ne finisse pas pourvus qu’on respecte notre souveraineté.

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    21 février 2013

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